À première vue, tout les oppose. Cependant, une analyse méthodique révèle de nombreuses similitudes entre ces deux disciplines où la précision, la stratégie et la rigueur sont capitales pour performer.
Un golfeur performant doit maîtriser son stance, son swing et son grip. Sans ces bases solides, impossible de jouer régulièrement et donc de performer.
En cybersécurité, il n’y a pas de miracle non plus. Les fondamentaux techniques et technologiques sont indispensables pour comprendre les risques encourus et les moyens pour se protéger. Prenons un exemple : la segmentation réseau (on-premise ou Cloud) est un prérequis pour bâtir une architecture sécurisée. Et pourtant, elle est encore trop souvent négligée.
Un sac de golf ne peut contenir que 14 clubs, mais pourquoi une telle diversité ? C’est simple, chaque club sera adapté à une distance ou à une situation particulière. Le sand wedge pour sortir d’un bunker, le putter pour les derniers coups sur le green… Le golfeur a bien intégré le fait qu’il n’y a pas de club magique pour toutes les situations.
En cybersécurité, il n’existe pas non plus d’outil miracle. Chaque solution doit être adaptée à un besoin bien précis. Trop souvent, des fournisseurs promettent une protection totale avec un seul outil. C’est une erreur stratégique : utiliser un outil en dehors de son rôle optimal peut s’avérer contre-productif, comme choisir le mauvais club au départ d’un trou.
Un golfeur moyen, entre 28 et 36 de handicap, est généralement un joueur qui sait réaliser tous les coups mais qui n’a pas de stratégie face à un parcours. Mauvais choix de club, estimation erronée des distances, absence de plan clair, il n’analyse pas toutes les possibilités qui s’offrent à lui.
En cybersécurité, accumuler les outils sans une vision d’ensemble, sans coordination ni objectifs clairs, peut laisser des brèches béantes pour les hackeurs. La stratégie doit provenir des conseils d’administration et comités de direction, mais aussi se décliner concrètement sur le terrain.
Exemple : une organisation centrée sur la confidentialité se retrouve à investir massivement dans la disponibilité, simplement parce qu’un fournisseur peu scrupuleux l’a orientée vers une architecture de haute disponibilité. Résultat : un budget mal alloué et une protection mal alignée sur les priorités réelles.
Un golfeur professionnel est bien entouré : caddy, coach sportif, préparateur physique, kiné, coach mental… La performance est collective.
En cybersécurité, penser que tout repose sur le CISO ou le service IT est une grave erreur. En réalité, toute l’organisation est concernée :
Prenons l’exemple des campagnes de sensibilisation à la sécurité : elles nécessitent une coordination entre RH, IT, CISO et direction. Comme au golf, en cybersécurité tout le monde doit ramer dans le même sens et à la même vitesse.
Un golfeur peut briller un jour et sombrer le lendemain. Ce qui fait la différence ? Les grands champions sont capables de continuellement se remettre en question, revalider leurs fondamentaux, affiner leurs gestes, …
En cybersécurité, c’est identique. Rien n’est jamais acquis. L’ISO27001, le NIST et autres référentiels prônent tous l’amélioration continue et reposent sur le principe du PDCA : Plan – Do – Check – Act.
Même après un gros investissement ou la fin d’un projet, il faut continuer à tester et ajuster ses méthodes. Les hackers évoluent. Les outils aussi. Les vulnérabilités changent.
Croire qu’on a gagné la bataille et se reposer sur ses lauriers parce qu’on a mis en place des outils, c’est comme croire qu’un bon score au golf garantit la prochaine partie…
Chez MCG, ces principes sont ancrés dans l’ADN de l’entreprise : maîtrise des fondamentaux, bon usage des outils, stratégie claire, collaboration étendue et démarche d’amélioration continue. Comme sur un parcours, la performance ne s’improvise pas : elle repose sur la rigueur, la méthode et l’expérience.
C’est dans cet esprit que MCG sera présente et sponsorisera deux événements de golf en juin 2025 :
Deux occasions de prolonger les réflexions entamées ici, et de démontrer que performance et stratégie s’expriment aussi bien sur le green qu’en cybersécurité.